Le syndrome du corbeau

Imprévisible.

Ce sont les images flottantes au gré des murmures,

Enfouies profondément, elles sont les rêves réprouvés.

Elles sont terreurs, nocturnes du matin.

Ce sont les fantômes des vivants traversant les murs.

Les cadavres errant dans une cité abandonnée.

Elles sont torrents de boues vespertins,

La gaîté moribonde,

la mélancolie profonde,

les idées vagabondes.

Sphinge délicieuse,

Chimère mystérieuse,

Lilith insidieuse.

Des ruines vacillantes en équilibre.

Une imagination glaçante laissée libre.

Jour après jour, un nouveau miroir pour partager la solitude d’un palais.

Dans le silence des lèvres, dans le dessin de la pensée.

Invisible.

David Planchenault